méridien d’acupuncture, d’une ou de plusieurs émotions, etc. En le testant, on vérifie l’ensemble de ces aspects.
Le test musculaire va donc informer le praticien sur l’état de santé du patient et le guider sur la correction à apporter à la perturbation. La kinésiologie se réfère aux douze méridiens principaux bilatéraux et aux deux méridiens médians ; et le muscle correspondant à un méridien sera testé comme tel.
Par exemple, le sus-épineux (un muscle du bras et de l'épaule) est en correspondance avec le vaisseau Conception (méridien médian), le grand pectoral claviculaire avec le méridien de l’estomac, le sous-scapulaire avec le cœur, etc. Il existe donc quatorze tests musculaires.
La triade de la santé
Schématiquement, lorsque l’on vérifie la tonicité d’un muscle selon un protocole établi, il peut répondre de deux façons : soit il résiste (il est alors "verrouillé"), ce qui veut dire qu’il n’y a pas de perturbation, soit il montre une faiblesse (il est "déverrouillé"), ce qui traduit une insuffisance énergétique, un "vide", témoin d’un stress.
Le thérapeute apportera les corrections nécessaires par massage des points réflexes neurolymphatiques (ferme), neurovasculaires (effleurés) ou par balayage avec la main du méridien correspondant.
Mais le corps peut aussi montrer des excès énergétiques : ce sont les "points d’alarme", suivant un schéma de points d’acupuncture sur le corps vu de face. Le kinésiologue vérifie en appuyant du doigt chaque point et en testant avec le muscle indicateur du patient (en général, le bras levé et tendu sur le côté) : s’il "déverrouille", cela indique un excès d’énergie dans le méridien qui lui correspond, et il suffira de le masser fermement pour débloquer et relancer la circulation.
De façon plus globale, la kinésiologie permet de faire des liens car nos muscles traduisent nos états d’équilibre ou de déséquilibre, quelle que soit leur origine. Or dans notre corps intérieur et extérieur, tout est mouvement.
En utilisant le test musculaire, elle aide à identifier certaines causes anciennes d’un mal-être. Et à trouver des clés en prenant davantage conscience de son potentiel, pour aller vers ses propres choix.
Francine Gaspari
Principes de santé
n° 40 (décembre 2011)