Le mot "guérisseur"
est souvent utilisé pour désigner celui ou celle qui, grâce à ses mains, possède le don de procurer un bien-être, une amélioration de la santé, voire la guérison d'une maladie.
Je n'emploie pas ce terme, lui préférant celui de "praticienne en énergétique", pour trois raisons.
En premier lieu,
les thérapeutes reçoivent souvent des personnes qui ont épuisé toutes les médecines conventionnelles sans trouver de réel soulagement. Se présenter comme un guérisseur comporte donc un risque : celui d'induire, dans l'esprit du consultant, l'idée d’une guérison certaine. Or l'un des rôles du praticien consiste à réveiller les capacités d'autoguérison
qui existent en chacun de nous, mais en aucun cas de donner de
faux espoirs si les résultats ne sont pas au rendez-vous, ou de son ressort.
Ensuite,
l'être humain a, selon son histoire personnelle, plus ou moins de
résistances inconscientes. Contre cela, et malgré tout son savoir, le praticien ne peut rien, ou presque :
l'amélioration de la santé ne dépend pas uniquement de lui
puisqu'il s'agit d'un travail en synergie. Cela relève d'une psychothérapie que le consultant accepte de suivre en fonction de son désir et/ou de ses capacités, en amont ou en parallèle à la thérapie manuelle énergétique.
Enfin,
quoi que l'on puisse lire ici ou là, les véritables guérisseurs se comptent, à l'échelle du monde, sur les doigts des deux mains.