● 1983-2007 : de la découverte à l’expérience
Dès le début des années 1980, je me dirige vers les médecines naturelles pour ma propre santé. À l’origine de ce choix, un torticolis dont la douleur, insupportable, me fait hurler. Une pure intuition m’oriente vers l’acupuncture : les bienfaits, immédiats, sont stupéfiants. Une prise de conscience s'opère alors, m'ouvrant un nouveau champ d’intérêt pour les médecines dites parallèles. Depuis lors, ma soif d’apprendre, et surtout de comprendre, ne s’est pas tarie.
En 1986-1987, je participe à plusieurs séminaires d’« activation mentale », proposés par une association anthroposophique à Paris : une méthode de développement personnel (inspirée de C.G. Jung), et basée sur les découvertes des capacités infinies du cerveau humain. Riches d’enseignements (méditation, relaxation, sophrologie, savoirs orientaux appliqués au mode de vie occidental), j’y découvre la puissance du subconscient que j’expérimente sur moi-même. Puis je guéris mes propres maux chroniques ! Mieux : je suis capable de soulager ceux des autres avec mes mains. Une nouvelle porte s’ouvre encore une fois.
Je fais alors des essais sur mes proches, avec succès : je guéris des brûlures au deuxième degré, apaise des toux de coqueluche, calme des stress aigus, fais taire des crises de sciatique ô combien douloureuses…
C’est en 2007 que la pratique régulière démarre réellement. Lors d’une deuxième formation avec JL (lire ci-contre), je comprends (dans le sens du mot latin comprendere, prendre avec soi, en soi) un fait acquis : je peux soulager, soigner, guérir. Je suis faite pour ça. Je suis enfin prête.Mais posséder un don ne suffit pas : la vie et la santé sont choses trop précieuses pour pratiquer à l'aveugle. Or aucune école, quelle qu’elle soit, ne peut enseigner le magnétisme, alors qu’il est pourtant indispensable de savoir le contrôler : cela exige une certaine maîtrise, acquise grâce à un long travail sur soi-même. S’appuyer sur une solide confiance en soi est une condition sine qua non
: le bien-être que l’on peut apporter à autrui en dépend.